Cinq points clés pour bien choisir son utilitaire léger
Compacts, robustes, pratiques, les véhicules utilitaires légers (VUL) séduisent autant les pros que les particuliers. Les étapes pour faire le bon choix.
La bonne capacité de rangement
Les véhicules utilitaires légers (VUL) représentent 15,8 % du parc des véhicules roulants*. Il s’agit de camionnettes à deux portes, et généralement à deux places dont le PTAC (poids total autorisé en charge) n’excède pas 3,5 tonnes. Leur principal atout est leur grand volume de chargement à l’arrière, entre 3 et 6 m3. Pour faire le bon choix, la première étape consiste donc à bien évaluer ses besoins en termes d’espace, en ayant à l’esprit qu’un petit coin bien aménagé (voir plus bas) est souvent plus pratique qu’un plus grand espace nu.
Définir la charge utile
Le deuxième critère à prendre en considération est la charge utile du véhicule, c’est-à-dire le poids maximum de chargement autorisé, généralement limité à 650 kg dans un VUL. Si vos activités nécessitent le transport de matériaux lourds, des options permettent de booster cette valeur à 800 kg, voire 1 000 kg selon les modèles, mais cela fera grimper aussi le prix du véhicule, à l’achat comme à l’usage.
Optimiser l’aménagement
Outre l’équipement minimal de série, très variable d’une marque à l’autre, les constructeurs proposent, en option, des aménagements intérieurs adaptés aux activités professionnelles ou de loisir : grilles antivol, protection du plancher, plafonnier, aération… La sécurité est votre priorité : cloison de séparation entre l’habitacle et la zone de chargement, ABS, matériel d’arrimage robuste… Et lorsque les options voulues ne sont pas proposées dans le catalogue, les aménageurs professionnels peuvent se charger d’équiper les véhicules de façon plus spécifique (rayonnages, rangement, plan de travail…), dans la perspective de ne pas trop les alourdir.
Veiller à l’ergonomie
Modèles, finitions, options, énergies… En termes de choix, le marché des utilitaires légers n’a rien à envier à celui des berlines. Et si leur look, proche des monospaces, est une question de goût, l’ergonomie, en revanche, est un critère à prendre très au sérieux, notamment lorsque le VUL est votre outil de travail. Veillez, par exemple, à la facilité d’accès (montée et descente), à l’ouverture des portes (coulissantes ou non), à la hauteur du plancher…
Choisir la puissance ad hoc
Le choix de la puissance du moteur (exprimée en watt, mais le plus souvent en cheval vapeur ou cheval DIN) est également un critère décisif. Trop puissant, votre VUL vous coûtera plus cher en assurance et en carburant. A l’inverse, un moteur pas assez puissant, notamment si vous transportez de lourdes charges, risque de vous créer quelques pépins à l’usage. Votre concessionnaire vous aidera à choisir en fonction de l’usage que vous comptez faire de votre véhicule : conduite en ville ou sur route, chargement lourd ou moyen, épisodique ou régulier… Enfin, comme pour l’achat de tout véhicule, l’autonomie et la consommation rentreront en ligne de compte dans le choix final.
* 54e rapport Les comptes des transports en 2016, Commissariat général au développement durable, parution juillet 2017.